Portrait de Arnaud, restaurateur du "Aux 2 terrasses" à Brissac-Quincé. Ce restaurant traditionnel, fondé avec son épouse Maria, s'adapte à la situation et propose des plats à emporter.
"Aux 2 terrasses" participe à un réseau de solidarité qui aide des familles en difficulté en lien avec la commune de Brissac-Quincé.
#solidarité #produits locaux
Le restaurant de cuisine traditionnelle propose des mets à base de produits locaux. Il est situé face au Château de Brissac.
"Aux 2 terrasses" est un restaurant de cuisine traditionnelle qui offre une vue directe sur le fameux Château de Brissac. Labellisé "restaurant de qualité" par le collège culinaire de France depuis 2015, les mets proposés sont réalisés à partir de produits issus de l'agriculture biologique ou raisonnée, des producteurs locaux ou nationaux. Les plats sont faits maison, les vins sont de la région et issus de viticulteurs locaux indépendants.
"Aux Deux Terrasses", après une période de fermeture complète, se ré-invente en travaillant toujours avec des produits locaux.
Une partie des bénéfices est redistribuée sous forme de repas auprès des familles en grande difficulté de la commune.
[icon name="angle-double-right" class="" unprefixed_class=""] Voir la fiche du restaurant Aux Deux Terrasses sur Conso-locale.com
A quel moment vous vous êtes dit « tiens, je me verrais bien faire ce métier » ?
Ce sont les voyages et le hasard qui m’ont donné le goût. Début 2000, je suis parti travailler sur Londres et j’ai trouvé quelques places de tâcheron dans divers restaurants jusqu’à ce que je tombe sur un vieux chef anglais un peu fou qui ne jurait que par la qualité. Je n’ai pas compris l’importance de son message tout de suite, ce n’est que quelques années après en continuant de voyager que j’ai compris l’importance des produits naturels, no OGM, sans pesticides et équitable pour les producteurs…
Le bon sens en somme.
Dans quel autre domaine auriez-vous aimé travailler ?
En fait mon 1er métier était Dj… Début de carrière au début des années 90, puis de fil en aiguille je me suis prêté au métier du son, de la lumière et de la vidéo pour intégrer des équipes dans l’évènementiel. Je continue à mixer de temps à autre quand j’ai le temps mais mon rêve absolu est de monter un cabaret.
Quel petit moment préférez-vous dans l’exercice de votre profession ?
Il y a 2 moments qui sont importants. Le 1er c’est quand je cuisine, je prépare mon produit, je vérifie sa cuisson, mes assaisonnements et je goûte… Le 1er petit moment que je préfère donc c’est quand je me dis « Là c’est bon et équilibré ». Et le 2ème c’est quand un client qui a mangé ce même plat vient me voir avec ce regard qui dit « Merci, c’était bon »… Ces moments réunissent un mot très important de notre métier :
le partage.
Ce que vous aimeriez que l’on dise de vous ?
Je n’attends rien en retour de ce que je donne… Cependant les nombreux remerciements et encouragements quotidiens m’aident à garder le moral et le moral de l’équipe, c’est très important… Et puis de nos jours on fait surtout face aux retours négatifs qui affluent à vitesse grand V et qui sont malheureusement, pour mes collègues et moi, à 98% injustes ou simplement haineux… Il faut dire qu’aujourd’hui nous avons un gros lot de nouveaux critiques culinaires s’appuyant sur des programmes télés.
Comment rêvez-vous le monde de demain ?
Il y a une citation que j’aime beaucoup qui dit : «
L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire ». Je crois que la proximité, la solidarité, l’équité, le respect et l’honnêteté me conviennent tout à fait.
Il faut que l’homme comprenne que ce ne sont pas des produits chimiques qui feront l’humanité mais le respect de la nature et de son environnement.
crédit photo : Emma Cadith /
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